L’ensemble des syndicats et fédérations représentatifs de la profession (FF2P, AFFOP, SNPPsy, Psy’G, Psy en Mouvement) se sont donc entendus sur un nouveau titre :
Ce nouveau titre garantit une formation complète à la psychothérapie incluant :
• une psychothérapie personnelle
approfondie ;
• une formation
théorique, méthodologique et pratique à une méthode de psychothérapie validée
scientifiquement ;
• une formation en psychopathologie clinique
;
• une supervision permanente
tout au long de la pratique professionnelle ;
• un engagement
à se conformer à la charte déontologique
de la profession ;
• une accréditation
par une commission nationale
de pairs.
La psychothérapie humaniste n'est pas le fruit du système universitaire traditionnel. La raison principale en est que la psychothérapie est un phénomène nouveau qui n'émerge dans le champ social que depuis une cinquantaine d'années, voire moins.
La souffrance socio-affective a certes toujours été présente dans nos sociétés, mais ce qui a changé, c'est que de plus en plus de personnes éprouvent le besoin de chercher par elles-mêmes des réponses qui les soulagent.
Elles se tournent de plus en plus souvent vers la psychothérapie pour chercher des réponses en elles-mêmes et par elles-mêmes. En ce sens, comme le psychopraticien ne saurait avoir de projet pour et à la place de la personne qui consulte, la psychothérapie humaniste est à l'opposé d'une démarche sectaire. Elle s'appuie essentiellement sur les ressources personnelles du consultant qu'elle se donne pour objet de dégager ou de renforcer.
Le principe de chercher en soi-même des réponses à ses propres questions est en référence directe à la psychanalyse. La psychothérapie a beaucoup emprunté à cette discipline. Elle en garde un corpus conceptuel de base ainsi que la nécessité absolue d'un travail sur soi et d'une supervision par ses pairs. Comme elle, elle fait largement appel à des disciplines ignorées dans l'enseignement de la médecine comme l'anthropologie, la mythologie, les créations artistiques… Ces disciplines sont aussi nécessaires que la connaissance des théories du fonctionnement psychique ou de la psychopathologie qui font également partie de la formation du psychopraticien certifié.
Le bon déroulement d'une psychothérapie dépend de la dynamique relationnelle qui se crée entre la personne qui consulte et le psychopraticien. Il est donc important, avant de commencer une psychothérapie, de bien choisir son psychopraticien et de se sentir en confiance avec lui. La durée d'une psychothérapie peut varier de quelques semaines à plusieurs années, les séances se déroulant dans le cadre d'une relation individuelle et/ou en situation de groupe.
Le corps est "une mémoire vivante". Il porte en lui les traces et les signes du vécu personnel et ceux de l'héritage familial. Les traumatismes, mais aussi les peurs de l'avenir, imprègnent le caractère et influencent la posture. Le « bodymind », le corps-conscience, concept fondateur de la thérapie psychocorporelle traduit cette synergie indissociable entre le corps et le psychisme.
Dans cette perspective, le corps, les émotions, les pensées et les mots sont connectés, interactifs, et tous porteurs de sens.
La thérapie psychocorporelle tient compte, dans son approche, de ces différents aspects : l'écoute attentive de l'histoire du sujet, celle du langage de son corps et de ses émotions. Ainsi, par exemple, un mouvement inconscient, une raideur dans la nuque, une tension chronique dans la poitrine ou une intonation particulière parlent de "quelque chose" au même titre que les mots prononcés.
Encore faut-il y prêter attention et donner de l'importance à cet "incontrôlé" qui surgit ainsi de l'inconscient. Sa prise en compte permettra au sujet qui le souhaite, de trouver un point d'appui pour s'y relier et donner ainsi de l'attention à ce qu'il garde enfermé en lui, souvent à la suite de souffrances existentielles, voire de traumatismes.
La thérapie psychocorporelle invite à découvrir et à faire appel à cette "intelligence naturelle".
Issue essentiellement de l’école de Palo Alto aux Etats-Unis, créée par Grégory Bateson. De cette approche vont naître diverses méthodes et théories : La thérapie familiale, la thérapie brève, et surtout la thérapie systémique ; et aussi la communication interpersonnelle : PNL et Analyse transactionnelle (AT).
« La logique systémique associe, rassemble, considère les éléments dans leur ensemble les uns vis-à-vis des autres et dans leur rapport d’ensemble ». A Yatchinovsky dans l’approche systémique.
La psychothérapie place l’individu au centre, la systémie prend l’ensemble du système dans lequel auquel appartient l’individu.
Mon approche, en thérapie individuelle et pour les couples, est un mélange de ces deux théories. Je travaille donc la communication verbale et non-verbale et sur les interactions du ou des clients avec leur environnement : familiaux, sociaux-professionnels et culturels.
Pour les familles ou les groupes pour lesquels j’interviens, je reste essentiellement sur l’ approche systémique et travaille sur les moyens de communication à l’intérieur de la famille/groupe.
DESCOPEM : DEprogrammation Simultanée des COrps Physiques, Emotionnel et Mental. ou EMDR : (Eye Movement Desensitization and Reprocessing). Méthode mise au point au USA par Francine Shapiro pour traiter des patients fortement traumatisés, victimes de guerre, d’abus sexuel, de viol, d’agression.
Méthode qui permet de déprogrammer les traumatismes anciens, récents, conscients et inconscients ; Les messages erronés qui proviennent de notre cerveau émotionnel qui découlent de situations répétitives, ou de mauvaises habitudes. Il s’agit de technique simple, efficace et rapide, s’appuyant sur un protocole précis et rigoureux.